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 Audience générale: la foi est la confiance dans l’invisible

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MessageSujet: Audience générale: la foi est la confiance dans l’invisible   Audience générale: la foi est la confiance dans l’invisible Icon_minitimeJeu 2 Mai 2024 - 10:48

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Le Souverain pontife a tenu l’audience générale hebdomadaire,ce  mercredi 1er mai 2024, dans la salle Paul VI du Vatican remplie de fidèles venus honorer ce rendez-vous. Il a développé sa catéchèse sur la première des trois vertus théologales, la foi.

Catéchèse - Les vices et les vertus - 17. La foi :

Chers frères et sœurs, bonjour!

Aujourd'hui, je voudrais parler de la vertu de la foi. Avec la charité et l'espérance, cette vertu est dite "théologale". Les vertus théologales sont au nombre de trois : la foi, l'espérance et la charité. Pourquoi sont-elles théologales ? Car on ne peut les vivre que grâce au don de Dieu. Les trois vertus théologales sont les grands dons que Dieu fait à notre capacité morale. Sans elles, nous pourrions être prudents, justes, forts et tempérants, mais nous n'aurions pas des yeux qui voient aussi dans l'obscurité, nous n'aurions pas un cœur qui aime même lorsqu'il n'est pas aimé, nous n'aurions pas une espérance qui ose contre toute espérance.

Qu'est-ce que la foi? Le Catéchisme de l'Église Catholique nous explique que la foi est l'acte par lequel l'être humain se livre librement à Dieu (n. 1814). Dans cette foi, Abraham a été le grand père. Lorsqu'il accepta de quitter la terre de ses ancêtres pour se diriger vers la terre que Dieu lui indiquerait, il fut probablement jugé fou : pourquoi quitter le connu pour l'inconnu, le certain pour l'incertain? Mais pourquoi faire cela? Est-il fou? Mais Abraham part, comme s'il voyait l'invisible. C'est ce que dit la Bible d'Abraham : "Il partit comme s'il voyait l'invisible". C'est beau cela. Et ce sera encore cet invisible qui le fera monter sur la montagne avec son fils Isaac, l'unique fils de la promesse, qui sera épargné du sacrifice à la dernière minute. Dans cette foi, Abraham devient père d'une longue lignée d'enfants. La foi l'a rendu fécond.

Homme de foi sera Moïse, qui, en accueillant la voix de Dieu même quand plus d'un doute pouvait le secouer, continua à rester ferme et à faire confiance au Seigneur, et même à défendre le peuple qui, si souvent, manquait de foi.

Femme de foi sera la Vierge Marie, qui, en recevant l'annonce de l'Ange, que beaucoup auraient écartée car trop exigeante et risquée, répond : «Voici la servante du Seigneur : qu'il me soit fait selon ta parole» (Lc 1,38). Et avec un cœur plein de foi, avec un cœur plein de confiance en Dieu, Marie s'embarque sur un chemin dont elle ne connaît ni le tracé ni les dangers.

La foi est la vertu qui fait le chrétien. Car être chrétien n'est pas d'abord accepter une culture, avec les valeurs qui l'accompagnent, mais être chrétien, c'est accueillir et garder un lien, un lien avec Dieu : moi et Dieu; ma personne et le visage aimable de Jésus. Ce lien est ce qui nous fait chrétiens.

Au sujet de la foi, il me vient à l'esprit un épisode de l'Évangile. Les disciples de Jésus traversent le lac et sont surpris par la tempête. Ils pensent s'en sortir avec la force de leurs bras, avec les ressources de l'expérience, mais le bateau commence à se remplir d'eau et ils sont pris de panique (cf. Mc 4,35-41). Ils ne réalisent pas qu'ils ont la solution sous les yeux : Jésus est là avec eux sur le bateau, au milieu de la tempête, et Jésus dort, dit l'Évangile. Quand ils le réveillent enfin, effrayés et même en colère parce qu'Il les laisse mourir, Jésus les réprimande : «Pourquoi avez-vous peur? N'avez-vous pas encore la foi?» (Mc 4,40).

Voici donc la grande ennemie de la foi : ce n'est pas l'intelligence, ce n'est pas la raison, comme, hélas, certains continuent obsessivement à répéter, mais la grande ennemie de la foi est la peur. C'est pour cette raison que la foi est le premier don à accueillir dans la vie chrétienne : un don qui doit être accueilli et demandé quotidiennement, car il se renouvelle en nous. Apparemment, c'est un petit don, et pourtant c'est celui essentiel. Lorsqu'on nous a amenés au baptistère, nos parents, après avoir annoncé le nom qu'ils avaient choisi pour nous, ont entendu le prêtre leur demander – cela s'est passé lors de notre baptême – : «Que demandez-vous à l'Église de Dieu?». Et les parents ont répondu : «La foi, le baptême!».

Pour un parent chrétien, conscient de la grâce qui lui a été donnée, c'est le don à demander aussi pour son enfant : la foi. Avec elle, un parent sait que, même au milieu des épreuves de la vie, son enfant ne se noiera pas dans la peur. Voilà, l'ennemi, c'est la peur. Il sait aussi que, lorsqu'il cessera d'avoir un parent sur cette terre, il continuera d'avoir un Dieu Père dans les cieux, qui ne l'abandonnera jamais. Notre amour est si fragile, et seul l'amour de Dieu vainc la mort.

Certes, comme le dit l'Apôtre, la foi n'est pas à tous (cf. 2 Th 3,2), et nous, qui sommes croyants, nous nous rendons souvent compte que nous n'en avons que peu. Souvent Jésus peut nous réprimander, comme il l'a fait avec ses disciples, d'être des «hommes de peu de foi». Mais c'est le don le plus heureux, la seule vertu que nous sommes autorisés à envier. Car celui qui a la foi est habité par une force qui n'est pas seulement humaine; en effet, la foi «déclenche» la grâce en nous et ouvre l'esprit au mystère de Dieu. Comme Jésus l'a dit une fois : «Si vous aviez la foi gros comme un grain de moutarde, vous pourriez dire à cet arbre : “Déracine-toi et va te planter dans la mer”, et il vous obéirait» (Lc 17,6). C'est pourquoi nous aussi, comme les disciples, lui répétons : Seigneur, augmente notre foi! (cf. Lc 17,5) C'est une belle prière! La disons-nous tous ensemble? “Seigneur, augmente notre foi”. Disons-la ensemble : [tous] “Seigneur, augmente notre foi”. Trop faible, un peu plus fort : [tous] “Seigneur, augmente notre foi!”. Merci.

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Salutations :

Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier les paroisses et les jeunes venus de France. Alors que nous sommes encore, en ce temps de Pâques, dans la mémoire et la joie de la résurrection du Seigneur, demandons-lui la grâce d’adhérer toujours plus à ce mystère et de nous attacher avec tendresse à sa personne pour le suivre là où il nous conduit. Que Dieu vous bénisse !

J'accueille chaleureusement les pèlerins anglophones et les visiteurs participant à l'audience d'aujourd'hui, en particulier les groupes venant de Finlande, de Malte, des Pays-Bas, de Norvège, d'Ouganda, d'Inde, de Malaisie, du Canada et des États-Unis d'Amérique. Je souhaite également exprimer ma proximité spirituelle au peuple du Kenya en cette période où de graves inondations ont tragiquement emporté de nombreux frères et sœurs, blessé d'autres personnes et causé d'importantes destructions. Je vous invite à prier pour toutes les personnes affectées par cette catastrophe naturelle. Même dans l'adversité, nous nous souvenons de la joie du Christ ressuscité, et j'invoque sur vous et vos familles la miséricorde aimante de Dieu notre Père. Que le Seigneur vous bénisse !

Chers croyants de langue allemande, aujourd'hui nous nous souvenons particulièrement de saint Joseph, qui était ouvert et prêt pour les plans de Dieu dans sa vie. Que son exemple nous aide également à être fermes dans la foi, qui nous donne la certitude que le Seigneur nous accompagne toujours.

Je salue cordialement les pèlerins de langue espagnole, en particulier la Fédération Regnum Christi, les Légionnaires du Christ qui ont reçu ces derniers jours l'ordination sacerdotale et leurs familles, ainsi que les formateurs et étudiants des différents Centres d'Études. Que le Seigneur, par l'intercession de saint Joseph ouvrier, père dans l'obéissance, nous augmente le don de la foi et nous permette d'ouvrir l'esprit à son mystère divin. Que Jésus vous bénisse et que la Sainte Vierge vous protège. Merci beaucoup.

Chers pèlerins de langue portugaise, soyez les bienvenus. Que saint Joseph le Travailleur vous inspire à rythmer chaque jour par un travail spécial : la prière. En elle, demandons d'abord au Seigneur de renouveler et d'augmenter en nous la foi, afin que toute notre activité commence et finisse en Lui. Que Dieu vous bénisse !

Je salue les fidèles arabophones. Le chrétien est appelé à faire confiance à Dieu et à se livrer à Lui librement, car avec Lui nous sommes en paix et en sécurité. Que le Seigneur vous bénisse tous et vous protège toujours de tout mal !

Je salue chaleureusement les Polonais. Pendant les prières du mois de mai, confiez à la Vierge Marie vos affaires personnelles et familiales, ainsi que les souffrances des personnes qui sont victimes de guerres. Priez pour l'Église et la Patrie, pour la paix en Ukraine et au Moyen-Orient. Que Marie, que Pie XI a proclamée Reine de toute la Pologne il y a cent ans, vous soutienne et vous guide. Je vous bénis de tout cœur.

Je souhaite la bienvenue aux pèlerins italophones. En particulier, je salue les Sœurs Mercedaires qui célèbrent le Chapitre Général, les encourageant à persévérer dans le service de l'Évangile et de l'Église, sur les traces de la fondatrice, la Servante de Dieu Mère Teresa de Jésus. Je salue également les clercs de l'Institut Théologique Don Orione de Rome et les exhorte à vivre intensément cette période de formation, en renouvelant chaque jour leur disponibilité à répondre à l'appel du Seigneur.

J'accueille avec affection les fidèles de Frisa et de Panni, en espérant que la visite à la tombe des Apôtres renforce en eux la foi et le témoignage chrétien.

Enfin, mes pensées vont aux jeunes, aux malades, aux personnes âgées et aux jeunes mariés. Aujourd'hui, premier mai, avec toute l'Église, nous nous souvenons de saint Joseph le Travailleur et nous commençons le mois marial. À chacun de vous, je voudrais proposer la sainte Famille de Nazareth comme modèle de communauté domestique : communauté de vie, de travail et d'amour.

Et puis n'oublions pas de prier pour la paix : prions pour les peuples qui sont victimes de la guerre. La guerre est toujours une défaite, toujours. Pensons à l'Ukraine meurtrie qui souffre tant. Pensons aux habitants de la Palestine et d'Israël, qui sont en guerre. Pensons aux Rohingya, au Myanmar, et demandons la paix. Demandons la vraie paix pour ces peuples et pour le monde entier. Malheureusement, aujourd'hui, les investissements les plus rentables sont les usines d'armes. Terrible, gagner de l'argent avec la mort. Demandons la paix, que la paix progresse.

À tous, ma bénédiction !
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Source : www.vatican.va
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